Cette position, non négociable, fait suite aux directives ministérielles claires et s’appuie sur les conclusions des travaux scientifiques menés sur la réalité des violences en milieu académique. Les autorités rappellent que la loi est sans ambiguïté : ces comportements constituent des infractions pénales graves et sont formellement interdits, quelle que soit la position ou le statut de l’agresseur. L’heure est à la responsabilisation collective et individuelle.
Confidentialité assurée
Pour garantir que la peur et la stigmatisation ne freinent pas la libération de la parole, le service de prévention et d’écoute maintient une mobilisation sans faille. Ce dispositif essentiel est dédié au recueil des plaintes et des témoignages concernant toute forme de violence ou d’abus. L’élément central de ce service est la stricte confidentialité. Les équipes formées assurent un traitement sécurisé et impartial des informations, permettant aux victimes et témoins de s’exprimer en toute sérénité. L’anonymat est protégé dès que cela est possible, facilitant ainsi la remontée d’informations cruciales pour l’ouverture d’enquêtes internes. Le MESupReS annonce que l’ère de l’impunité est définitivement révolue. Conformément à la politique en vigueur, toute personne — qu’elle soit membre du personnel administratif, enseignant ou étudiant — impliquée dans des actes, des tentatives ou des complicités d’abus ou de corruption fera l’objet de sanctions immédiates et indérogeables. Ces sanctions peuvent aller de la suspension immédiate et de l’exclusion définitive au signalement direct aux autorités judiciaires, selon la gravité des faits. L’objectif est double : protéger l’intégrité de la communauté universitaire et envoyer un signal clair sur la détermination des autorités à assainir l’environnement académique. Le ministère insiste sur le fait que la qualité de l’enseignement supérieur passe nécessairement par un environnement dénué de toute forme de violence et d’abus de pouvoir.
Nikki Razaf








